En consultant le web nous avons repéré un post qui va vous ravir. Sa thématique est « la justice ».
Le titre (Tribunal de Carcassonne : elle escroque son amie et abuse de sa vulnérabilité) parle de lui-même.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez en conséquence vous fier aux infos qu’il donne.
Voici lle texte en question :
Ce mercredi 19 avril, une femme âgée de 62 ans s’est retrouvée devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour escroquerie et abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’une personne à Pezens. Ces faits se sont déroulés de novembre 2016 à février 2017. La victime, décédée en début d’année, a été représentée par l’un de ses fils. La prévenue a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis et 5000 euros de dommages et intérêts à payer.
Tout a débuté il y a six ans. La victime, âgée de 81 ans et la prévenue, âgée de 62 ans, se sont rencontrées dans un centre de rééducation et ont sympathisé rapidement. La soixantenaire était en pleine séparation avec des difficultés financières, au point de mettre sa maison en vente. La victime lui a proposé de l’héberger le temps que sa maison soit vendue. La prévenue est restée pendant plusieurs mois au domicile de la victime.
Du 2 décembre 2016 au 23 février 2017, la prévenue a fait une première escroquerie, puis du 13 janvier au 20 février 2017, une deuxième. Elle a effectué des emprunts frauduleux via les cartes bancaires de la victime, pour plus de 30 000 euros. L’un des enfants de la victime gérait les relevés bancaires de sa mère et a été prévenu de mouvements inhabituels sur le compte.
« Elle voulait vivre et je lui en faisais profiter »
La prévenue affirme qu’elle gérait les achats de son amie : « Je n’ai jamais essayé de la voler, ni de la berner. Elle voulait vivre et je lui en faisais profiter. À chaque fois que je partais, elle pleurait. » L’un des assesseurs s’agace : « Vous ne vous êtes pas demandé si cette vieille dame avait les moyens financiers pour payer tout ça ? »
« Je ne voyais pas le mal. Je la considérais comme ma mère. J’ai pris son argent dans le but d’améliorer sa vie », raconte, tout émue, la prévenue. La victime souffrait de déficience physique et mentale. Elle avait toute sa tête mais était facilement influençable. « Je faisais ce qu’elle me demandait de faire, rien de plus. Elle a proposé de m’aider et je l’aidais aussi. »
« Elles semblaient très amies »
Parmi les témoins, les infirmières de la victime ont affirmé avoir vu la prévenue rester longtemps avec elle. La victime ne s’est jamais plainte de sa présence. Leur relation semblait amicale. L’avocat de la Défense prend la parole : « La maison de ma cliente a été mise en vente début 2017 sans savoir quand elle serait vendue. La victime était d’accord d’héberger son amie, en sachant qu’elle n’était pas chez elle de façon constante. Elle a également des problèmes de santé, vous voyez bien qu’elle est bouleversée. » A l’issue de son intervention, le procureur requiert 4 mois de prison avec sursis et 5000 euros de dommages et intérêts : « Les retraits d’argent étaient de plus en plus importants sur plusieurs mois. Les dépenses étaient colossales. On se demande si madame n’en a pas profité elle aussi, surtout si la victime était influençable ! »
Après délibération la prévenue a été reconnue coupable : le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du ministère public.
Bibliographie :
Encyclopédie anarchiste/Juridiction – Justice,Le livre .
La Justice/Veille VII,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Philosophie/Langage,A voir et à lire. .