Dans le cadre de notre tâche de vous alerter, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet il y a quelques minutes. Le thème est «la justice».
Le titre saisissant (prise dans la tourmente, une société de menuiserie finit devant le tribunal) résume tout l’article.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable.
La crédibilité est par conséquent éminente en ce qui concerne ce papier.
Cette situation, la mère et la fille disent l’avoir subie. SPM 17 est une entreprise familiale ancienne. Le père, gérant historique, décède en 2015. Il est remplacé par le fils qui lui-même meurt brutalement d’une crise cardiaque en 2016. Vanessa, qui travaille alors dans l’aide à la personne, met un point d’honneur à reprendre la société avec son époux, sans rien connaître à la gestion. Mais les soucis personnels ne sont pas terminés. Elle divorce et se retrouve seule. « Je me rends compte maintenant que ce n’était pas fait pour moi. »
On voulait continuer à faire travailler la famille, on était en confiance »
Dépassée par ses problèmes personnels, elle n’arrive plus à gérer les chantiers, connaît des problèmes de trésorerie, voit les comptes professionnels gelés. Une victime raconte à la barre l’acompte de 4 700 euros encaissé sans jamais avoir vu un ouvrier, le téléphone qui sonne dans le vide, SPM 17 répond aux abonnés absents. « J’avais déjà fait travailler le frère de Madame, explique-t-elle. Quand nous avons appris son décès, ça nous a fait un choc. On voulait continuer à faire travailler la famille, on était en confiance. »
Vanessa finit par déserter. C’est Rémy qui répond aux demandes des clients, qui prend les chèques, les ramène à Fouras. « On ne faisait pas du porte-à-porte, je n’ai jamais démarché personne », veut-il rectifier. Dominique encaisse les sommes immédiatement sur le compte personnel de sa fille, en changeant l’ordre par le nom de Vanessa. Une manœuvre soufflée par le comptable pour contrecarrer le gel des comptes. « Je ne savais pas que c’était interdit. C’était pour qu’elle puisse vivre. Vanessa n’était pas au courant, elle avait déjà beaucoup de problèmes. »
Une conscience délictuelle ?
Lorsque les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) y mettent le nez après une plainte déposée par un client, le contrôle est un chemin de croix. Dominique n’y comprend rien, envoie des mails sans pièces jointes, a la photocopieuse en panne, n’ouvre pas les courriers. C’est ce qui lui vaut la qualification d’obstacle à l’exercice des fonctions d’un agent de l’État. « J’étais sous médicaments », se justifie-t-elle.
La procureure Dominique-Émilie Chevalier ne s’en laisse pas conter. « C’est facile de dire ‘‘je ne savais pas’‘. » Elle requiert six mois de prison avec sursis simple pour la mère et la fille et quatre mois de sursis simple pour l’ex-employé. Jusque-là, ils étaient tous les trois inconnus de la justice.
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