Katie Johnston explore l’Accord du Vendredi saint dans le contexte du droit international des traités. Johnston analyse les implications potentielles de la nature hybride de l’accord multipartite de 1998 et de la pratique ultérieure pertinente dans le cadre de l’accord anglo-irlandais de 1999. En particulier, la relation entre l’accord multipartite et les obligations créées par la future réforme du Institutions politiques NI. Johnston fait valoir que l’accord de 1998 est pertinent pour l’interprétation de l’accord de retrait entre le Royaume-Uni et l’UE.
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Giulio Bartolini examine la loi de la neutralité et la pratique des États dans le contexte du conflit russo-ukrainien. L’auteur se concentre sur les positions largement inexplorées des États sur la fourniture de matériaux belligérants. La pratique dans ce domaine pourrait fournir une perspective juridique sur la fourniture factuelle (ou la non-fourniture) de matériel belligérant. Bartolini soutient que sur la base des positions tenues par les États, le raisonnement pour fournir et s’abstenir de fournir un soutien militaire peut être identifié en partie dans le droit de la neutralité. Par exemple, dans le concept de neutralité « bienveillante/qualifiée », les exemptions potentielles pour le matériel militaire non létal ou, à l’inverse, les refus d’assistance militaire. En outre, les théories centrées en dehors du droit de la neutralité pourraient être enregistrées en utilisant des références à des circonstances excluant l’illicéité, telles que la légitime défense collective et les contre-mesures. L’écrivain note que
En résumé, ce conflit est un scénario supplémentaire dans le mouvement continuel du balancier entre intérêts publics et privés dans l’ordre juridique international. Les attentes légitimes concernant les préoccupations de ius ad bellum et les intérêts de la communauté pourraient se confondre avec les effets bénéfiques du régime de neutralité « stricte », qui a été mis en place pour limiter la propagation des conflits armés et maintenir les activités économiques comme d’habitude. Seuls de futurs conflits pourraient enfin résoudre la question de savoir si la conduite actuelle pourrait consolider les développements juridiques pertinents dans ce domaine.
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Pour que l’accord BBNJ atteigne son plein potentiel, il sera crucial d’assurer la coopération et la cohérence avec les régimes océaniques existants, tels que le régime d’exploitation minière des fonds marins sous les auspices de l’ISA. L’exploitation minière des fonds marins peut entraîner une perte de biodiversité et causer de graves dommages à l’environnement marin, y compris la pollution sonore. Le gérer d’une manière compatible avec l’accord BBNJ sera une étape clé vers la réalisation des objectifs de ce nouveau traité.
Tess Castelijn et Lachezar Yanev discutent de la détention arbitraire dans un conflit armé non international dans le cadre du procès contre Hashim Thaçi et trois autres accusés devant la Chambre spécialisée du Kosovo (« KSC »). Les deux examinent si la détention arbitraire dans un conflit armé non international était un crime au regard du droit international coutumier pendant le conflit armé de 1998-1999 au Kosovo. Dans ce contexte, les auteurs comparent le raisonnement utilisé par les juges du KSC au raisonnement utilisé dans la récente Jugement Abdulrazaq, amener les deux tribunaux à établir que la détention arbitraire de civils dans un CANI est un crime de guerre en vertu du droit international coutumier. Les écrivains trouvent que
… la méthodologie utilisée par la KSC et le tribunal de district de La Haye pour établir la « détention arbitraire » dans les CANI comme un crime de guerre – à savoir, interpréter l’article 3 commun des CG comme une disposition à durée indéterminée, qui permet qu’un comportement non spécifié soit en soi considéré comme un crime de guerre s’il est jugé incompatible avec le « principe d’humanité » – est problématique. Dans le même temps, lorsque l’on considère spécifiquement le travail des tribunaux nationaux qui jugent des crimes internationaux fondamentaux, la question se pose naturellement de savoir dans quelle mesure il est réaliste et faisable qu’une analyse complète des « conditions Tadic » (en particulier, sur les éléments (ii) et (iv)) pourraient être menées par une chambre composée, par exemple, de juges néerlandais qui ont de nombreuses autres affaires (non-ICL) à traiter. Il est fortement recommandé de s’appuyer sur l’étude fondamentale du CICR sur le DIH coutumier, tant que cela ne se traduit pas par une acceptation automatique et non critique des conclusions du CICR. Ce sont quelques-uns des défis auxquels les tribunaux nationaux, en particulier, devraient faire face lorsqu’ils entreprennent de développer la LPI au-delà des paramètres établis par la CPI et les tribunaux des Nations Unies.