A retenir : Voix emblématique de France Inter et président du «Tribunal des flagrants délires», Claude Villers est mort – Libération

Voici un article que notre staff est heureuse de révéler ici sur notre site. La thématique est « la justice ».
Le titre (Voix emblématique de France Inter et président du «Tribunal des flagrants délires», Claude Villers est mort – Libération) en dit long.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Les révélations communiquées sont en conséquence réputées conformes.

Sachez que la date d’édition est 2023-12-17 23:52:00.

Texte :

Nasillarde et limpide, sa voix était reconnaissable entre toutes. Celui qui fut le plus jeune journaliste de France avant de devenir le président du «Tribunal des flagrants délires» s’est éteint à 79 ans.

«L’esprit de France Inter ? C’était lui.» Salué par la directrice de la radio publique, Adèle Van Reeth, Claude Villers, président de la célèbre émission satirique du Tribunal des flagrants délires à la voix reconnaissable entre toutes, est mort samedi 16 décembre à 79 ans.

Il est mort dans un centre de convalescence de Mussidan, en Dordogne, où il séjournait après avoir subi plusieurs opérations, selon Sud-Ouest. Il vivait non loin à Pessac-sur-Dordogne, en Gironde, précise le journal.

«Journaliste, auteur, animateur, producteur, il aura exercé dans tous les registres», décrit sur son site France Inter, radio où il aura passé «plus de quarante années au micro». L’homme restera connu pour sa prestation dans l’émission le Tribunal des flagrants délires, qu’il présenta entre 1980 et 1983, aux côtés de ses complices humoristes Pierre Desproges et Luis Rego.

Claude Villers devient «le plus jeune journaliste de France en 1962 en obtenant, l’année de ses 18 ans, sa première carte de presse», développe la station. Il se souviendra, auprès de l’AFP en 2004, avoir vécu plein de vies avant le journalisme, débutant très jeune comme catcheur, sous le pseudonyme de «l’homme au masque de soie». Précédemment, il avait abandonné un emploi au Crédit Lyonnais après s’être enfui de chez ses parents à 14 ans.

A France Inter, il fera partie de l’aventure du Pop Club, où il fait équipe avec José Artur, qu’il appelait son «maître en radio». Ce ne sera que la première d’une série d’émissions, de Marche ou rêve jusqu’à Je vous écris du plus lointain de mes rêves, pour la plupart restées dans les mémoires. Mais il y aura aussi un séjour américain, dans les bureaux de France Inter à New York, qu’il occupera de 1968 à 1971. Et c’est le Tribunal des flagrants délires qui marquera durablement les esprits.

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, a salué sa mémoire sur ses réseaux sociaux : «Le Tribunal des flagrants délires ? C’était lui. La satire, l’humour, l’intelligence, la voix… C’était lui.» «L’esprit de France Inter ? C’était lui ! Claude Villers vient de nous quitter. Nous continuerons à chérir son héritage», a conclu la dirigeante.

Ouvrages sur le même propos:

Dictionnaire amoureux de la justice,Le livre .

La Justice en France,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Valeurs et justice,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Author: Isabelle LOUBEAU