Sur internet : Au tribunal de Brest, le père violent envers sa femme et sa fille écope de 8 mois de prison avec sursis – Brest

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Voilà qui va vous satisfaire : Un nouvel éditorial que nous venons de voir sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. Le thème est « la justice ».

Son titre saisissant (Au tribunal de Brest, le père violent envers sa femme et sa fille écope de 8 mois de prison avec sursis – Brest) est évocateur.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres posts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez prendre connaissance de ces infos en toute tranquillité.

La date de publication est 2022-07-09 11:42:00.



Des violences intrafamiliales commises le 23 février 2022 dans une commune de la région brestoise, ont retenu vendredi 8 juillet 2022, à la barre du tribunal judiciaire de Brest, un homme de 48 ans. En présence de son épouse et de sa fille qui se constituent parties civiles, le quadragénaire peine à reconnaître tous les faits.

« La prochaine fois, je te tue ! »

C’est l’histoire de la chute du règne d’un « père tyrannique », précipité par l’enfant qui trouve la force d’un jeune adulte pour s’opposer et protéger le parent soumis. Depuis des années, « l’ambiance est exécrable » au domicile conjugal, selon les deux enfants du couple. Si le fils, décrivant son père comme « un patriarche autoritaire », a pris le large, sa sœur, qui vit de nouveau au sein du foyer familial, ne supporte pas ces violences.

D’abord verbales, il lui rappelle à l’envi : « Tu es chez moi, je fais ce que je veux ! ». Ensuite physiques, il n’hésite pas en venir aux mains pour des vétilles. Alors qu’elle vient de faire l’acquisition d’un chien, le propriétaire des lieux frappe volontiers l’animal.

Les agressions s’enchaînent, jusqu’à viser une mère, à bout de nerfs : coups et tentatives de strangulation. « La prochaine fois, je te tue ! », lance l’homme furieux. C’est la goutte qui fait déborder le vase. La fille appelle enfin les forces de l’ordre. À leur vue, son père s’indigne : « Elle a appelé les flics cette connasse ! ».

Huit mois de prison avec un sursis simple

À la barre, le prévenu reconnaît des actes précisant que « je ne me souviens pas de tout, avec l’énervement, c’est comme ça ! ». Il ajoute : « Ma fille n’aurait pas dû revenir ».

Rappelant les causes de ses déchaînements de colère, la présidente, Séverine Martin, demande au mis en cause : « Ça mérite des coups ? ». D’un ton bourru, il rétorque : « Non, peut-être pas ! ». La voix de la juge se fait plus forte : « Peut-être pas ? ». Celle de Me Karine Guenezan, l’avocate des parties civiles également : « C’est sa nature profonde ».

Après avoir salué le courage de la fille du couple, la plaideuse évoque le calvaire de la mère, « une femme effacée ». Quoi qu’il en soit, sur le plan civil, un divorce est en cours, chacun souhaitant mettre un terme au lien familial. Le quadragénaire assure avoir déjà loué un logement où il vit. À son endroit, la juridiction inflige un emprisonnement de huit mois assorti d’un sursis simple. Son conseil, Maxime Colliou, a su trouver les mots qui humanisent un portrait difficile.

Ouvrages sur un propos analogue:

Fragment sur la justice/Édition Garnier,A voir et à lire. .

La pratique judiciaire interne de la Cour européenne des droits de l’homme,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Paysages et paysans/En justice de paix,Clicker Ici .

Author: Isabelle LOUBEAU