Revue de presse internet : L’avocat Antoine Vey visé par une enquête pour harcèlement moral au travail

En enquêtant sur le web notre équipe a découvert un texte qui va vous interpeller. Sa thématique est « la justice ».

Son titre (L’avocat Antoine Vey visé par une enquête pour harcèlement moral au travail) parle de lui-même.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.

L’article peut par conséquent être pris au sérieux.

Voici ll’article :

Antoine Vey, avocat et ancien associé d’Éric Dupond-Moretti, est visé par une enquête préliminaire pour harcèlement moral au travail, a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête, confirmant une information de Libération .

Une plainte d’une ancienne collaboratrice

Le quotidien annonçait hier qu’en plus d’une enquête ordinale, l’avocat est désormais visé par une enquête pénale. Celle-ci est confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire de Paris. Elle fait suite à la plainte d’une ancienne collaboratrice, pour des faits de 2017 et 2018.

La plaignante, qui a requis l’anonymat, a dénoncé le comportement « toxique » de l’avocat auprès de l’AFP. « Dans un cabinet, les horaires à rallonge, c’est classique. Le problème c’était l’ambiance si délétère : on était toujours en faute, Antoine passait son temps à nous manipuler, à donner des ordres puis des contre-ordres, à hurler », a elle assuré.

« Je n’en pouvais tellement plus que j’ai donné ma démission au bout de neuf mois », a-t-elle ajouté. S’en suivent « trois ans de dépression extrêmement profonde » qu’elle impute à ces conditions de travail.

Antoine Vey conteste

Cette plainte « déposée cinq ans après que la personne a quitté le cabinet n’a strictement aucun fondement », a réagi Me Antoine Vey auprès de l’AFP.

Le seul but de celle-ci « est d’alimenter une campagne médiatique, savamment orchestrée, visant à nuire à mon activité et à mon cabinet », a fustigé l’avocat. « Je ne me laisserai pas faire, ce d’autant plus que cette action vient d’une consœur à laquelle j’ai tendu la main, notamment en l’embauchant au cabinet, lorsqu’elle traversait une période tragique », a-t-il ajouté.

Une longue enquête de Libération au printemps dernier

Au printemps 2023, Libération avait recueilli dans une longue enquête le témoignage d’une vingtaine de collaborateurs ou d’anciens collaborateurs de l’avocat, présentés comme  un tourbillon de moqueries, de brimades, d’injonctions – très souvent contradictoires -, d’humiliations. 

Le quotidien évoquait également des cas de harcèlement sexuel et notamment des  mains sur les cuisses imposées  à une ex-collaboratrice. Ces  comportements ont sapé la confiance professionnelle et fragilisé la santé  des victimes, d’après Libération.

Quant à l’enquête déontologique, selon une source proche à l’AFP, elle a débouché, fin décembre, sur une procédure disciplinaire dont les conclusions n’ont pas encore été rendues. Contacté, l’Ordre n’a pas souhaité s’exprimer.

 

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Author: Isabelle LOUBEAU