Cette fois, sur le banc des accusés, un fils (29 ans, Mont-Saint-Guibert) et sa mère (47 ans, Walhain). Ils étaient poursuivis pour une seule infraction, celle d’abus de confiance. Et ils auraient pu ne pas comparaître s’ils avaient accepté la médiation pénale que le parquet leur avait proposée.

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Elle n’aboutit pas pour des raisons non explicitées lors de l’audience précitée, mais qui s’apparentent sans doute aux mêmes négligences que celles mises à ne pas répondre aux convocations lancées par la police en vue de leur audition. Voilà qui explique leur comparution.

Il la revend à un garagiste

Or donc, le fils avait opté pour une Porsche d’occasion prise en leasing le 10 novembre 2020 avec versement d’un acompte de 28 000 euros. Le 8 juin 2021, il résilia le contrat mais, plutôt que de restituer le véhicule, il décida de l’échanger, facture à l’appui, contre une Mercedes mise en vente par un garagiste, lequel ignorait tout de l’origine délictueuse de la Porsche.

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Le fiston avait bénéficié de l’apport financier de sa maman, car les revenus générés par son activité du secteur Horeca ne lui permettaient manifestement pas de financer le solde de son achat.

Le Parquet ne s’opposa pas à une mesure de faveur pour la maman, comprenez l’acquittement alors que le comportement de son fils pourrait être sanctionné d’une simple suspension du prononcé.

L’avocat Jacques Conrard ne pouvait que se montrer ravi de ces réquisitions. Il n’y avait dans le chef de sa cliente aucune volonté de s’approprier un véhicule et elle avait en quelque sorte été mise devant le fait accompli.

Quant au fils, cette suspension du prononcé, qui a été accordée par le tribunal, ne l’empêchera bien entendu pas de devoir rembourser le leasing non abouti.