J’ai remarqué un article sur internet dont le propos est «la justice».
Le titre (Suspecté d’être en charge d’approvisionner un point de vente de drogues, il est finalement relaxé faute d’éléments) en dit long.
Le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
L’article :
Un jeune homme âgé de 23 ans est reparti libre du tribunal correctionnel de Toulouse faute d’éléments suffisants pour le condamner. Il avait été aperçu par des policiers sur un point de vente de drogues bien connu à Empalot mais lors de l’exploitation des images des caméras, il est absent.
Interpellé sur les lieux d’une place de revente de drogues, il est reparti libre du tribunal. Mi-novembre, en milieu de journée, les policiers sont en surveillance à proximité du 18 rue de Menton dans le quartier Empalot à Toulouse. Une adresse tristement connue pour avoir été le théâtre du meurtre d’un jeune homme en mai dernier et d’un autre en septembre. Ce lieu est connu des habitants comme des forces de l’ordre comme étant la plaque tournante d’un trafic de drogues. Lors de leur « planque », les policiers surprennent des comportements suspects. Ils comprennent qu’ils sont en train d’assister à une transaction de drogues. Ils pensent identifier le vendeur, l’acheteur mais aussi le ravitailleur.
Appuyés par deux équipages positionnés à proximité, ils décident d’interpeller les trois suspects. Lors des fouilles, sur le vendeur, des sachets de drogues et de l’argent sont retrouvés. L’acheteur est également intercepté ainsi que celui qui est suspecté d’approvisionner le point de deal.
En garde à vue, le vendeur confirme avoir vendu deux sachets de drogues à cet homme âgé de 50 ans lui aussi en garde à vue. Il assure également que le jeune homme âgé de 23 ans interpellé quelques minutes après eux au niveau de la sortie de métro Empalot est bien celui qui lui remplit les stocks de stupéfiants. Mais l’intéressé nie en bloc et indique qu’il était bien au métro mais qu’il n’a rien à voir avec le trafic de drogues.
Absent sur les images de vidéosurveillance
Seul celui que les policiers pensent être en charge de l’approvisionnement a été dans un premier temps renvoyé devant le tribunal correctionnel de Toulouse afin d’être jugé en comparution immédiate. Mais son avocate Me Jessica Guy a plaidé pour un supplément d’information. Le tribunal a donc renvoyé l’affaire fin novembre, le temps que les enquêteurs exploitent notamment les images de vidéosurveillance. Le visionnage de ces images a permis notamment de voir que le suspect âgé de 23 ans initialement considéré comme étant le ravitailleur du vendeur de drogues n’est jamais rentré dans l’immeuble où la transaction de drogues a eu lieu. Une absence d’éléments qui a poussé le juge à relaxer ce jeune homme défendu par Me Jessica Guy. Ce dernier est donc reparti du tribunal libre.
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