Ceci circule sur le web : Tribunal de Chartres : « Il faut être secoué pour faire ces choses-là »

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Je vous présente un tout nouvel encart qui va couronner notre revue de presse sur « la justice ».

Son titre (Tribunal de Chartres : « Il faut être secoué pour faire ces choses-là ») en dit long.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.

Ce post peut par conséquent être pris au sérieux.

Voilà lle texte :

Harcèlement, menaces de mort, atteinte à la vie privée, vol de correspondance… La liste des délits reprochés à Bilal Yahyaoui, un Drouais de 21 ans, n’en finit pas.
« Je voulais la récupérer », assure-t-il, devant le tribunal de Chartres où il est jugé en comparution immédiate. « Pour moi, c’était ma femme. Notre rupture m’a anéanti. »

Sauf que les méthodes employées dans l’espoir de conquérir de nouveau le cœur de sa bien-aimée n’ont pas été du goût ni de son ex-compagne, ni de sa famille.
« Il me suit partout », explique la jeune femme aux policiers du commissariat d’Élancourt (Yvelines), où elle porte plainte.

Elle travaille dans les Yvelines et ne supporte plus d’y croiser son ex-compagnon à n’importe quel moment.

« Parfois, quand je regarde par la fenêtre de mon bureau, je le vois sur le parking de mon travail. Il n’arrête pas de m’envoyer des SMS. Il m’a même menacée de me tuer si je ne revenais pas. »

Le jeune Drouais semblait ne reculer devant rien. « Mes parents tenaient un restaurant à Dreux. Il a publié des messages sur les réseaux sociaux comme quoi il y aurait des cas d’intoxication alimentaire dans leur établissement. Ce qui n’est jamais arrivé », assure la jeune femme.

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Absente au procès de son ex-compagnon, elle continue devant les policiers. « Une fois, alors que je rentrais du travail, il a attendu dans une station-service, sur la RN12, que je passe. Il m’a rattrapée, il m’a doublée, et il faisait des embardées devant moi pour que je m’arrête. »
« Je voulais juste lui parler », justifie le prévenu devant les juges.

« Il est entré dans une spirale »

« Vous lui avez quand même envoyé une photo de kalachnikov », remarque la juge. « Ça s’appelle une menace de mort. Et des courriers volés dans sa boîte aux lettres ont également été retrouvés dans votre voiture ! »

La tête basse, l’homme acquiesce. « Au-delà de vouloir la récupérer, il veut surtout lui pourrir la vie », tranche la procureure de la République. « Elle est son objet, soumise à son désir. Il faut être secoué et avoir le cerveau en vrac pour faire ces choses-là. Il a un problème ! »

premium À peine sorti de prison, il agresse ses voisins sans aucune raison

En défense, maître Sophie Papin tente de sauver la mise à son client : « Il est en dépression. Il est perdu. Il est entré dans une spirale. »
Le Drouais est condamné à trois ans de prison dont deux ans ferme, avec incarcération immédiate. À sa sortie de prison, il ne devra plus fréquenter la région drouaise.

Jacques Joannopoulos

Bibliographie :

Droit des sociétés/La SARL unipersonnelle,(la couverture) .

L’égalité en matière pénale,(la couverture) .

Médiateurs et Avocats : Ennemis ? Alliés ?,A voir et à lire. .

Author: Isabelle LOUBEAU