Revue de presse internet : Millau : des outrages et menaces de mort jugés au tribunal de proximité

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Je vais tout vous révéler sur cet éditorial qui vient d’être publié, dont la thématique est «la justice».

Le titre troublant (Millau : des outrages et menaces de mort jugés au tribunal de proximité) synthétise tout l’encart.

Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

La date de parution est 2022-10-23 09:02:00.

L’article d’origine mentionné :

Deux hommes ont été condamnés pour des faits similaires. Copieuses insultes.

Jugées, jeudi 20 octobre, par le tribunal de proximité de Millau, deux affaires, parmi la trentaine entendue ce jour par la présidente Brian-Barranguet, se distinguent.

La première remonte au 12 juillet de cette année. Ce jour-là, F. B., un homme d’une quarantaine d’années, déjà bien connu des services comme le veut l’expression consacrée, est approché par trois policiers municipaux.

Pris de boisson et d’une subite envie d’en découdre avec les dépositaires de l’ordre public, le prévenu du jour profère à leur égard et à celles de leurs familles respectives, une salve d’insultes particulièrement fournie.

« Piquer vos femmes et vos enfants »

« Le catalogue du pire qui puisse exister », dira l’avocat des policiers, à propos d’un homme « complètement à la dérive ».

« Trois policiers municipaux se sont fait copieusement insulter », poursuit Me Cuicci Guilland. « Le plus, grave c’est évidemment les menaces de mort, hélas extrêmement habituelles devant vos juridictions. Mais ce qui me choque le plus, c’est quand le prévenu dit, “j’ai le VIH et l’hépatite C”, ce qui est probable compte tenu de son passé de toxicomane et d’alcoolique, et “je vais vous piquer, et je vais venir chez vous pour piquer vos femmes et vos enfants”. 

Pour l’avocat des victimes, « on ne peut pas tolérer la menace envers soi-même et envers sa famille venant de personnes, c’est malheureux, qui n’ont rien à perdre ». Une plaidoirie à laquelle se range le procureur de la République, Nicolas Rigot-Muller, qui demande six mois d’emprisonnement, dont trois mois assortis d’un sursis probatoire, en ajoutant : « C’est un sacerdoce d’être un policier municipal, national ou un gendarme. Tout ça fait hélas partie des risques du métier. Mais tout ici dépasse ce qui est tolérable ». Une peine confirmée par le tribunal.

« Des têtes vont tomber »

Intolérable aussi comme le comportement présumé d’un deuxième justiciable, entendu  pour outrage et menaces de mort à l’encontre d’un chargé de mission de service public. En l’espèce, les personnels de la MSA et de la préfecture de l’Aveyron, qu’il menaçait de venir visiter avec un fusil, s’exclamant au téléphone : « Des têtes vont tomber ».

« Effectivement, je me suis fâché », reconnaît le quadragénaire du Lévezou qui, à plusieurs reprises, a menacé une opératrice de la mutuelle, « coupable », selon lui, ne pas traiter son dossier d’indemnisation équitablement. « Un comportement de nature à débloquer la situation ? », l’interroge la présidente.

« C’était un ras-le-bol. Les frigos étaient vides, on n’avait pas d’argent d’avance, il fallait mettre du gasoil dans la voiture. Mon comportement n’est pas social, mais il est légitime vis-à-vis de ma famille et du manquement de ces gens-là », maintient le prévenu, coupable quelques mois plus tard, de s’être à nouveau « fâché » sur un des personnels de la préfecture de l’Aveyron.

« Ça a débordé effectivement », minore le justiciable finalement condamné à une peine de trois mois de prison avec sursis. « Une peine d’avertissement, fait valoir la présidente. Si vous commettez une nouvelle infraction dans les cinq ans, vous serez amené à exécuter cette peine en totalité ».

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Author: Isabelle LOUBEAU