Revue de presse internet : L’avocat Hervé Temime, ténor du barreau, est décédé

l avocat

Dans le cadre de notre devoir d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur le web ce jour. La thématique est «la justice».

Le titre (L’avocat Hervé Temime, ténor du barreau, est décédé) récapitule tout l’encart.

L’auteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a pas de raison de ne pas croire du sérieux de ces informations.

Texte d’origine :

Depardieu, Servier, Polanski…

« Le barreau est orphelin. Hervé Temime vient de nous quitter. Il était un immense avocat », a tweeté le garde des Sceaux et ancien avocat Éric Dupond-Moretti. « Il a marqué toute une génération par son intelligence, son humanité et son talent », a poursuivi le ministre de la Justice. « Je pense affectueusement à sa famille et ses proches ».

L’avocat, né en 1957 à Alger (Algérie) et arrivé en France à l’âge de quatre ans, a commencé sa carrière en 1979.

Me Temime s’est orienté dans le droit pénal général et droit pénal des affaires, faisant partie de cette génération d’avocats spécialisés dans la défense des cols blancs, avec l’essor des dossiers politico-financiers dans les années 1980-1990.

 Il a marqué toute une génération par son intelligence, son humanité et son talent.

La banque UBS, les laboratoires Servier, l’acteur Gérard Depardieu, le réalisateur Roman Polanski, la famille d’Agnès Le Roux au procès de Maurice Agnelet figurent parmi ses principaux clients. Il avait rejoint l’année dernière la défense en France du magnat déchu de l’automobile Carlos Ghosn et avait plaidé en début d’année pour Me Xavier Nogueras dans une affaire de faux au profit du narcotrafiquant Robert Dawes.

Comme beaucoup de ses confrères, sa vocation est née pour « sauver des têtes », à l’époque où on coupait encore celles des condamnés, avait-il expliqué en novembre 2020, quelques jours avant le procès en première instance des écoutes téléphoniques où comparaissaient l’avocat Me Thierry Herzog, son client et ami, et l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy.

Depuis plus de quarante ans, il défendait âprement le secret, « qui n’est pas un privilège pour un avocat mais une obligation ».

L’avocat aux épaisses lunettes avait fondé l’association des avocats pénalistes en 1991 et a siégé au Conseil de l’ordre du barreau de Paris entre 1999 et 2002, selon le site internet de son cabinet situé rue de Rivoli, à deux pas du Louvre.

Parutions:

Droit commercial/L’entreprise commerciale individuelle/Le commerçant,Le livre . Ouvrage de référence.

La justice dans la France médiévale,Le livre .

Photographie/Personnalités/B/Bruno Braquehais,Ouvrage .

Author: Isabelle LOUBEAU