Retour sur l’article : Un règlement de comptes de septuagénaires devant le tribunal judiciaire de Brest – Brest

violences conjugales

Sur cette publication, un tout nouvel article qui va étendre notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre séduisant (Un règlement de comptes de septuagénaires devant le tribunal judiciaire de Brest – Brest) en dit long.

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L’article mentionné :



Poursuivi pour des violences conjugales commises le 6 septembre 2022 à Plabennec, un homme de 71 ans s’est présenté à la barre du tribunal judiciaire de Brest, ce vendredi 10 février 2023.

Le couple qui vient de fêter ses noces d’or (50 ans de mariage) a du plomb dans l’aile depuis longtemps. Peut-on citer la phrase du général De Gaulle « La vieillesse est un naufrage » pour un ancien officier de marine ? Les enfants des septuagénaires sont catégoriques : « Depuis vingt ans, nos parents ont une relation toxique ! ». L’avis est partagé par le voisinage des retraités : « Les disputes sont régulières ». Le jour de trop, c’est lors du dépannage de la chaudière du domicile conjugal. L’homme accompagne le technicien pendant les travaux car « la technique est son domaine réservé ». Mais voilà qu’elle intervient à la fin de l’intervention pour apporter « son grain de sel », selon lui. Le chauffagiste confie plus tard avoir senti « une ambiance délétère », avant de confirmer avoir entendu ces paroles de l’épouse : « Arrête de me frapper ! ». La plainte de la femme pour « un coup dans le dos » est dès lors plausible. D’autant plus d’ailleurs que son mari a été déjà condamné en 2013 et 2019 pour des violences conjugales à son endroit. À la barre, le septuagénaire, « habitué à donner des ordres » selon ses enfants, bredouille devant la présidente de l’audience, Nathalie Le Borgne.

Une sage peine

Usant d’une grande diplomatie, la magistrate sent que l’affaire est complexe. La discussion s’étire entre deux êtres esseulés : elle, qui affirme « Je ne veux pas divorcer car je n’aime pas les soirées solitaires », et lui, qui déplore avoir été absent pendant sa carrière militaire « pour avoir désormais du mal à trouver sa place », d’autant plus que sa femme se plaint de ne plus « avoir un homme depuis son opération de la prostate ». Par-dessus les violences conjugales alléguées, un flot de confidences intimes inonde la juridiction. L’avocate de la défense, Me Anne-Sophie Plantec, endigue les vagues à l’âme par des mots justes qui aplanissent les débats par une peine de prison de six mois avec sursis, conformément aux réquisitions de la représentante du parquet, Isabelle Johanny.

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Author: Isabelle LOUBEAU