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Le corps de Sihem, a été retrouvé dans une forêt ce jeudi 2 février, non loin d’Alès, là où la jeune fille résidait. Lors d’une conférence de presse, l’avocat de la famille a apporté quelques précisions.

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Les révélations de l’avocat de la famille de Sihem

Dans la nuit du 1er au 2 février, le corps de Sihem Belouahmia, qui avait disparu depuis le 26 janvier dernier, a été découvert. Mahfoud H., en garde à vue depuis quelques jours, a fini par indiquer aux enquêteurs l’endroit où il avait laissé la jeune fille de 18 ans. Mahfoud H., âgé de 39 ans, a expliqué être passé à l’acte suite à une « dispute sur fond de relation amoureuse ». L’avocat de la famille de Sihem, s’est exprimé lors d’une conférence de presse. Une nouvelle enquête qui nous rappelle l’affaire Lola…

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Dans un premier temps, il a évoqué cette relation amoureuse dont personne n’avait connaissance. Il a précisé que pour le moment, l’hypothèse de cette relation amoureuse n’était que la version du suspect et qu’il est « tout à fait probable qu’elle n’ait jamais existé ». Il a également ajouté : « Sihem voyait Mahfoud H. comme une nièce voit un oncle, comme une petite sœur qui voit un grand frère […] Elle gardait les enfants de sa cousine très régulièrement. Sa cousine qui est donc l’ex-femme de cet individu. »

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Une autopsie qui devrait en révéler davantage

De leurs côtés, les proches de la jeune fille de 18 ans, avaient toujours espoir de la retrouver en vie. Pour rappel, l’adolescente s’est volatilisée le 26 janvier dernier et depuis, une enquête avait été ouverte. Ce mercredi, la piste d’un « enlèvement avec séquestration » avait été privilégiée, et Mahfoud H. s’est retrouvé en garde à vue. Après avoir nié les faits pendant plusieurs jours, il a finalement avoué avoir « commis une erreur ». L’avocat de la famille a précisé : « C’est une jeune fille qui était lycéenne, qui avait la vie devant elle. Elle avait le projet d’études supérieures, peut-être à Paris, de monter sur la capitale. Elle était très proche de sa famille. Plus globalement, elle était très proche de tous ceux à qui elle pouvait rendre service. »

Pour la famille, la situation est très compliquée, ils ont « un sentiment de colère, profond, d’injustice abyssale, mais ils ont aussi cette quête de vérité, de justice, de compréhension. » a-t-il ajouté.

Ce vendredi 3 février, une autopsie aura lieu pour déterminer les causes de la mort.

À suivre.. En attendant, découvrez quelques informations sur le profil de Cédric Jubillar…

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