Information pour les fans : De la relaxe à deux ans de prison, les violences conjugales au tribunal judiciaire de Brest – Brest

de la 1

Fidèle à sa mission, ce site va porter à votre connaissance un éditorial qui circule sur internet. La thématique est «la justice».

Son titre suggestif (De la relaxe à deux ans de prison, les violences conjugales au tribunal judiciaire de Brest – Brest) est parlant.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu.

Vous pouvez donc faire confiance à cette publication.

L’article a été divulgué à une date mentionnée 2022-08-18 13:03:00.



Durant l’été, les audiences du tribunal judiciaire de Brest se limitent le plus souvent aux comparutions immédiates mais, ce jeudi 18 août 2022, une session exceptionnelle réunissait cinq prévenus dans des affaires de violences conjugales, dont trois se sont déroulées à Brest.

Couteau suisse ou de cuisine ?

Le premier homme qui se présente devant les juges est âgé de 55 ans. Son ex-épouse est présente à l’audience. Ce sera la seule victime à s’exprimer, les autres sont absentes. Le quinquagénaire est poursuivi pour avoir frappé l’une de ses deux filles et menacé sa femme avec un couteau, alors qu’il était ivre, un soir de mars 2022. « Je ne veux pas l’accabler, il a de graves problèmes de santé », déclare son ex-épouse. « Mes filles ont peut-être un peu exagéré. Le couteau de cuisine photographié par les gendarmes n’est pas celui avec lequel il m’a menacé. Il s’agissait d’un couteau suisse », ajoute-t-elle. Lui déclare ne se souvenir de rien, mais assure qu’il n’avait pas d’arme. « Plus nous interrogeons les protagonistes et plus nous avons des réponses différentes aux mêmes questions. Il y a un couteau et c’est suffisamment grave », note le procureur, qui requiert neuf mois de prison, plus trois mois de révocation d’un précédent sursis pour le prévenu. Le tribunal déclare Jean Tanguy, coupable de violences aggravées et le condamne à huit mois de prison ferme, plus quatre mois du fait de la révocation d’un précédent sursis.

Des faits dénoncés sur Internet : deux ans ferme

Cet autre prévenu, âgé de 39 ans, évoque un long passé de toxicomane et dit avoir réussi à s’en sortir. L’histoire a commencé par une rencontre en octobre 2020 avec une femme sur un réseau social. Il est poursuivi pour des violences en novembre 2020, janvier, juin et juillet 2021. Les coups n’ont pas été dénoncés par la victime elle-même mais par son nouvel ami, via le portail internet de la police. Le procureur calcule que cinq ans de sursis probatoire risquent de tomber. Le président condamne Erwann Vattier à six mois de prison, plus 18 mois en révoquant six mois de trois précédentes condamnations avec sursis. Il quitte le tribunal directement pour la prison.

Une relaxe au prévenu choqué

« Je suis choqué », annonce d’emblée ce prévenu de 44 ans, poursuivi pour des violences et menaces à l’encontre de sa concubine et de la fille de cette dernière. « Je ne l’ai jamais frappée, et s’il y a eu une gifle, c’est parce qu’elle m’avait giflé en premier ». Ce soir-là de mars 2022, il était ivre, il le reconnaît, mais il n’a pas été violent selon ses dires. Les victimes sont absentes et aucun certificat médical n’a été fourni. Il n’a jamais été condamné pour violences, plaide son avocat qui obtient la relaxe.

Publications sur le même thème:

Des conspirations et de la justice politique/I,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Justice aux Canadiens-Français !/Chapitre III,Le livre .

Règles de la profession d’avocat : 2008-2009,Ouvrage .

Author: Isabelle LOUBEAU